Dimanche

28 Septembre 2003

La pluie est au rendez-vous et semble vouloir demeurer mur à mur dans la journée. Je me lève, il pleut, je magasine un cadeau d'aniversaire à ma soeur, il pleut. J'arrive au terminus pour attendre l'autobus, bin oui, il pleut encore.

Hein? Le cadeau que je lui ai trouvé! Non mais vous êtes donc bien curieux! Je vous le dis parce que le cadeau à déjà été remis. Sinon je sais tenir ma langue! Je lui ai trouvé un grand plat à service. Blanc, classique avec un support métalique. J'aime beaucoup, c'est le genre de truc que je me serait bien acheté moi-même.

Chemin en autobus, c'est les grosses gouttes dans les vitres, la journée aurait sans doute été idéale pour jouer les marmottes. Au lieu de cela je voyage ;o)

Campagne? Toujours la pluie. Tout se passe donc en dedant. J'ai pu voir ma tante et Donald aussi. Encore de la grosse bouffe avec les entrées riches jusqu'au déssert tout aussi riche... Une chose est certaine, les repas n'y sont jamais typique de l'Éthiopie!

J'ai pu aussi m'amuser avec les enfants. Juste un peu. Les enfants c'est étrange. Les grands-parents et parents disent: Ils nous font vieillir. Quand on disait ça de moi, je pensais que j'étais trop tannant. Je sais bien que c'est un peu vrai parce que la perspective change avec les enfants: On les regarde grandir si vite, on se dit; je dois bien grandir moi aussi?

Mais cet aspect là ne m'a pas vraiment inquiété. Les enfants moi je trouve qu'ils donnent un parfait exemple pour décrocher du système. Ne t'occupe pas du travail, c'est la fin de semaine. On se foue de ce que pensent les autres: tu veux le faire? Alors fait-le! Quoi de plus logique? L'orgueil adulte doit être la plus infranchissable des barrières pour ces activitées qui nous plaieraient d'instinc. Mais pas question de le faire! Si la voisine me voyait faire, que dirait-elle...

Si je dis que c'est la plus infranchissable des barières, c'est bien parce que ce ne sont pas les autres qui nous empêchent de faire de quoi. Si c'était le cas, on pourrais se débattre, repousser les bras ou les opinions des autres. Ici, l'interdiction ne vient pas des autres mais de soit. Pas facile de se désobéir admettez...

Et c'est le retour sur les rues encore toutes trempées de pluie. On dirais que j'en ai fais la thématique du jour de cette pluie!

Rendu à Angrignon, sort du bus, rencontre mon cousin avec sa blonde, jase un peu, reprend le chemin. Même pas marché 100 pas que je tombe nez à nez avec Francine et J-F. Prend un air faussement outré: Coudonc, m'a tu finir par me rendre au métro sans rencontrer plein de monde? Eux arrivaient du travail, un peu de jasette encore et finalement je me rend à bon port et au sec aussi!

Humm dernier clin d'oeil sur les apparences: en débarquant au terminus, il y avait un couple qui faisait assez rocker. Ma mère me lance: tu te sens en sécurité? J'observe, -J'ai vu bien pire... Auto partie, première chose que j'entend: Scuse... T'aurais pas du papier à rouler?