Jeudi

24 Juillet 2003

C'était le mardi des morons: on les remet à leur place: 1er cas: un gars qui applique les freins derrière moi et qui me lâche des jurons parce que je suis sur le trottoir. Je le regarde presque amusé: Tu connais ça une rue? - kossé? - ici je suis sur le trottoir. C'est fait pour marcher. C'est normal que j'y soit et c'est pas un cycliste qui va m'y faire me sentir mal parce qu'il n'a pas assez de couille pour rouler dans la rue. Le gars est parti sans demander son reste.

2ième cas: 2 ados dans le fond du bus: l'éveil de l'envie sexuelle encore maladroite qui siflent les belles filles dehors. Ça se peux encore? Bin oui! Ils devaient passer des genres de commentaires dont on devine aisément le style. J'ai beaucoup aimé le ton direct d'une fille blasée. D'un beau ton fort pour que tous le bus entende: Heille tabarnak! Tu va tu la fermer ta yeule!! On ne les a plus entendu du voyage!

Est-ce dire à la lumière de tout ça, que l'individualisme est en progression constante? Je serais porté à dire oui. Surtout que juste avant ces 2 exemples n'arrivent, j'entendais une dame se plaindre des enfants rois:

Que c'est tu fatiguant des enfants habitués à tout avoir sans qu'on leur fasse la moindre concession! Qu'ils vont êtres les premiers à rester bête dans la vie adulte quand ils vont se heurter à des Nons. C'est la faute des 2 parents qui travaillent tous 2 et qui n'ont pas le temps de s'occuper de leurs enfants. Aussitôt que ceux-ci chiâlent on leur donne vite un nanane pour qu'ils se la ferment, vite fait bien fait!

Heille là pas si vite! Je citais ses dires. Je ne veux pas trop généraliser. Je trouve que la dame dit vrai pour un pourcentage. Mes 2 parents ayant travaillé, j'aurais pu être comme ça. J'avais mon caractère certe, mais aussi des parents capables de dire non.

Comment dire ça simplement? Je suis tout à fait conscient de mon nombril mais je garde conscience que tout le monde en a un aussi. C'est le principe même de la diplomacie! On veux tous se faire plaisir dans la vie mais quand ce plaisir personnel devient le déplaisir des autres, c'est qu'il y a de quoi qui ne fonctionne pas dans notre affaire!

Finalement je dois avouer que le Palm est un outil génial pour le diarisme. J'écris quand je veux et où je veux. Pas de temps à perdre à me retranscrire: un simple cut & paste de texte entre le Palm et mon éditeur de Html et c'est fait. Plus qu'à fignoler le décorum et mettre en ligne.

Tellement plus pratique que le papier! Pas de raturage, de barbouillage, toujour très lisible. Mais surtout la liberté. Le billet d'hier à été écrit dans le métro et l'autobus. Celui que vous lisez en ce moment, au lit dans le noir. Un Palm ça émet sa propre source de lumière.

Alors je peux vraiment composer en toute discrétion. Et demain? Ça pourrait être sous un arbre, d'un trait ou en plusieurs petit bout. Ce que je trouve particulièrement intéressant en écrivant hors de chez moi, c'est que je subis l'influence de l'extérieur. Hier si j'aurais été devant mon ordi, je n'aurais pas inclut cette dame qui bouffait des chips. C'est le petit côté sympa de la chose. Faudra que je récidive!

Ok je suis peut-être un diariste bien plus libre que la moyenne en procédant ainsi, mais là j'ai les yeux qui ferment tout seul... À demain!