Journée De Demain
Journée D'hier
Retour au menu
À force de regarder un seul côté de la médaille, la conscience peut devenir borgne...


Aujourd'hui je vous avertis d'avance. La beautée des images en marge aura le retour de balancier des images centrales. par exception j'ai photographié directement des images dans la revue "Photo" parce que je ne pourrais prendre ces photos moi-même étant donné les délimitations physique de Montréal. Je vais vous parler d'images faites de toute pièce. Ces images que l'on appelle publicités ne montrent que le beau et le rêve. Parce qu'il faudrait être complètement aveugle pour croire que le monde est beau comme la publicité.

Désolé les petites madames qui fabulent devant les vitrines de la rue Crescent. Désolé les prolitaires des grandes marques tel que Gap, Nike, Tommy et tout ça. Quand vous dites que c'est donc beau ces pièces de linge là, pour d'autres, c'est un cauchemard. Partons d'ou nous sommes et servons nous du centre de la terre comme point de référence. Pivotons de quelques degrés assez pour qu'il fasse bien chaud. Nous voilà dans les pays pauvres qui ne sont pas les élus, de notre si belle économie américaine. Première image choc:

La soufrance des victimes. Pas juste de ceux qui paie pour avoir fait front aux américains. La souffrance qui fait couler le sang des enfants qui serait-on porté à croire, n'a pas la même valeur que le sang du drapeau américain. J'en suis venu à écrire ce texte parce que je trouvais ça achalant même au jour de la ThanksGiving de nous montrer des gens qui marchent à la parade. Mais il a bien fallu nous souligner que ces gens sont tristes et ne verrons plus jamais la fête de la même manière qu'avant!

Excusez moi mais j'ai trouvé ça pitoyable. Si on ramenais la terre à une classe de secondaire, les États-Unis ce serait le gros baveux cancre dans le fond de la classe qui écoeure tout le monde, qui se mêle de leurs affaires et qui veux se faire respecter. Par contre lui il peut bien se moquer des faibles et il peut aussi les taxer. Ce qui nous ramène déjà notre deuxième photo:

La pauvreté c'est vraiment ce qui ressort ici. À votre avis qu'est-ce qui est pire. Mourir d'un seul coup sous des tonnes de débris mais mourir instantanément, ou alors vivre une vie longue en état de faim perpétuelle à avoir tellement peu de gras sur les jambes que même un chien de quartier huppé, les regarderais avec dédain parce que lui au moins, il a des bons plats de viande succulante que sa mammy lui donne à grand coup de - Ho qu'il est mignon le toutou à sa maman!

Ce n'est pas pour rien que j'ai choisis ces images. En marge c'est ce que vous verrez à tour de bras. Des kilomètres et des kilomètres de pubs luxueuses en tout genre vous rappellerons qu'il faut consommer au max pour les fêtes afin de se prouver qu'on s'aime. On nous a rappellé pendant une couple de mois que les américains font donc pitier. So what! Les autres eux font pitier à longueur de vie et les médias le cachent parce que c'est pas tout à fait équitable d'être payé 25 sous pour un chandail qui coutera $80!! Ça fait mal à la conscience ça. Arrêtez de lècher vos blessures. Ne voyez-vous pas que votre langue est si rugueuse que vous ne faite que les aggraver!



Journée D'hier Journée De Demain