Haaa l'été y'en a tu des testo en auto! Pour ceux là l'automobile est comme un prolongement du sexe. Ils semblent souvent croire que si t'a pas une puissante bagnole, t'est pas aussi viril. Et que dire du trop célèbre; Grosse corvette... ptite quoi donc? Hé oui... J'avais pris ce cliché sur Crescent lors du weekend du Grand Prix.

Quand à l'autre cliché, J'aimait cette petite bouteille sur une surface de béton. Vous me direz que c'est peut-être dénudé mais moi c'est plus l'évocation d'une personne assise tranquillement pour boire sa petite bouteille tranquillement et repartir laissant un cadavre de verre en mémoire de ce moment de pause.

Aujourd'hui au carré Philippe j'ai vu de quoi de tout à fait surréaliste. Dans le fond je vous l'affirme, c'est ce qui m'a inspiré ma pensée du jour. Comme vous voyez ce cliché est volontairement d'un flou artistique. Je ne voudrais pas dévoiler le visage d'un homme sans abris de la sorte. mais les habitués de la station Berri doivent deviner le décorum.

la pauvreté à Montréal est une plaie grandissante. Comment peut-on parler de reprise économique. Grosse bull-shit cette affaire là! C'est rien d'autre que des chiffres avec lesquels on s'amuse. Pfff Heureusement les chiffres n'ont pas à se soumettre à un détecteur de mensonge. les mathématiques deviendraient une science honteuse si c'était le cas.

Mais ce que je voyais au carré, c'était un homme avec une grosse bedaine, le crane chauve, n'ayant qu'un pantalon retenu par une corde en guise de ceinture. Il avait 2 gros sacs verts dans lesquels il accumulait ses trésors. Ce qui consistait à fouiller dans les poubelles de la ville. Ouvrir le couvercle pour en sortir le sac et fouiller en profondeur. les mains direct dans les restants de repas des gens.

Vous allez dire... en quoi est-ce suréaliste? Et bien il avait les 2 mains dans les restants de hamburgers, il ouvrait les emballage et saisissait ce qu'on jette, ces restant il les brisait à main nue et jetait ça aux mouettes qui arrivaient par dizaines. Et il fouillait complètement jusqu'au fond du sac pour en garder une canette ou deux après tout ce fatras. les grandes gagnantes dans tout ça, c'était les mouettes. Et le gars remballait le tout, remettait le couvercle sur la poubelle et quittait les lieux. Les mouettes eurent aussi tôt fait d'ingurgiter tout ce qui trainait.

Çe dernier cliché que vous voyez je l'aime beaucoup. Je trouve que la dramatique exagérée des contraste, est vraiment le fun. Juste au moment où le soleil est disparu derrière un nuage je me suis servi du verre de mes lunettes soleil, (C'est le cas de le dire ici) pour faire cette image. Harrgg mon seul regret est de ne pas l'avoir gardée en plus haute résolution. D'autant plus que les structures de villes apportent un plus avec leurs effet éclipsé.

Bon et bien moi je vais aller bouffer de gros morceau de melons pour me raffraichir. Ça ne sera pas de trop ;o)