Non ne vous fiez pas au visuel. Je ne suis pas parti sur un
"trip" existentiel. Oui je le sais. Le tam-tam c'est Africain.
Mais comme il y a des connivences avec l'Inde aussi, Ça me
donne enfin l'occasion de mettre ce graphisme de génie. C'est
que je le trouve vraiment beau :-) Il fallait bien que je
finisse par le "caser" à quelque part!
Mais bon l'histoire est que le Vendredi avant ma fête, je suis
aller voir un film avec un couple d'amis. Après en marchant on
fait quelques boutiques et dans l'une d'elle qui tenait surtout
du matériel Égyptien, je suis attiré vers les tam-tams. Wow ! En
voila un qui n'est pas cher du tout et en plus il à un beau son
malgré tout. Car c'est original Il est en poterie. Et la toile
est un genre de peau de poisson séché qui vient de la-bas.
Peu-importe ça sonne très agréable et comme ça remonte à loin,
que je me dis que je vais bien finir par m'en payer un...
La semaine de ma fête je me fait toujours un petit cadeau.
Donc c'est fait, je suis content de partir avec mon nouvel achat.
Évidemment, ce genre d'instrument, en appartement ce n'est pas
l'idéal pour pratiquer la percussion. Mes voisins ne me trouveraient
pas très drôle n'est ce pas. Alors je me contente de le taponner du
bout des doigts et des ongles pour en deviner les sonoritées.
À Montréal l'endroit idéal pour le Tam-Tam c'est au pied du Mont-Royal.
C'est le Dimanche que ça se passe et il y à plein de monde qui aiment
s'y rendre régulièrement. Mais c'est le Samedi que je m'y rend à vélo
avec mon tamtam dans le sac à dos. Dimanche j'ai autre chose, et j'aime
mieux me "faire la main" seul, loin de la foule. Je n'ai jamais touché
aux percussions avant et je me sent.. comment dire... Et bien comme
"Vierge de la membrane" si on peux dire ça comme ça.. :-)
Car en effet rendu la... Je m'installe sur un rocher en dessous de
quelques arbres. Et il y a toujours pas mal de monde qui passent.
Comme c'est ma "Première fois", même si je ne suis pas de nature timide
avec un instrument de musique ce n'est pas pareil! Vais-je placer les
doigts correctement? Les sons vont-ils êtres agréables? Est-ce que le
monde qui passent vont trouver ça pénible? Vous voyez le genre de
timidité nerveuse que l'on peu ressentir à ses premiers contacts en
public avec un tam-tam? Ça se maintien ma comparaison, non?
Je commence donc les préliminaires avec l'instrument. Je le place
entre mes jambes et commence à le tapoter doucement. Je devine déja
que l'on peux en tirer une sonorité assez riche. Mais surtout il
faut développer un ryhtme intéressant. J'y arrive sans trop de mal.
Je me rend compte que je ne fait pas trop fuir le monde. Même que,
quelle surprise! Certaines personnes s'assisent pas trop loin pour
écouter. Ça me rassure un peu. Je prend donc mes aises.
J'explore les percussion avec plus d'insistance et je me rend compte
très rapidement que c'est quand on ne se gêne plus pour frapper la
membrane que le son prend toute sa splendeur. Oui! cette membrane
en apparence si mince, est capable d'en prendre plein la gueule. :-)
Sans m'en rendre compte je deviens tellement absorbé par mon
instrument que j'en oublie complètement l'entourage. Je frappe plus
fort et encore plus fort me laissant aller dans un rhytme qui est
apparut comme ça au bout de mes doigts. En fait ce ne sont plus les
doigts mais bien les mains qui martèlent l'instrument sur des ryhtmes
de plus en plus frénétiques et fort! Un créscendo rhytmique de plus
en plus puissant envahis mes oreilles et quand je réalise que même
l'écho de mon propre tam-tam me revient du flanc de la montagne, je
réalise a quel point je me suis abandonné à ce nouveau passe-temps!
C'est bien pour vous donner une idée à quel point jouer de cet
instrument peut-être Zen. J'ai du passer une totalité de deux heures
à marteler l'instrument de toutes les manières imaginable. C'est que
l'on peux en extirper différentes sonoritées. Tout est dans la frappe.
Frapper le centre ou le bord de la membrane, Frapper avec les pouces,
la paume, le bout des doigts, de plat des ongles, Toutes ces variantes
en plus de la force de frappe, viennent influencer le son.
Après cette pratique je ne peux dire qu'une chose. J'ai hate d'aller
faire mon premier Dimanche alors qu'il y aura plein d'autre "Trippeux"
de tam-tam qui martèleront en choeur. Ça doit être tout un sentiment!
Maintenant pour revenir aux graphismes de la page. Pourquoi ces
feuilles si familières au débat de légalisation? Je n'en suis pas un
adepte. Mais ça sent souvent le cannabis dans ce coin de Montréal.
Je ne fait que rendre du mieux que je peux l'atmosphère via ma pauvre
petite page en deux dimensions... J'espère que le partage de ma
première expérience vous aura plus! Comme le tam-tam est trop
gros pour le mettre sur mon scanner il va faloir attendre que je me
fasse prendre en photo si on veux le voir sur cette page :-)