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Tout a commencé quand les draps se sont attachés à moi. Ils devenaient un genre de gaugue et se fusionnaient à mon corp. Mon univer à partir de ce moment perdait contact avec les sens présent ou se mettait plutôt en parrallèlle. De mon cocon je pouvais me projeter ailleurs. La réalité tournait dans des sens indéfinis. Je pouvais me retrouver la tête en bas que je ne verrais pas la différence. Il n'y avait plus de gravité ou de notion de directions.

Puis au centre d'un espace recréé de toute pièce je devenait un aimant circulaire humain avec une puissance de plus en plus accru. Je sentais même des ondes être attirées par moi. Je prenais plus de puissance encore et je sentais les méandres de l'espace-temps se déformer comme les mailles d'un tricot qui se défait.

Puis à mesure que tout se déformait, je m'étirait dans tous les sens pour devenir un genre de grande étendue comme du tissus au dessus d'une eau imaginaire. Je me perdait dans la multitude des méandres de l'espace temps sans vouloir le comprendre. Juste me mêler de plus en plus dans tout ça.

Il faut dire que tout le long de ces modifications, il y avait aussi une musique issue du plus profond des religions tibétaines. Et après tous ces changements de perspectives, J'étais devenu encore plus étendu. Je n'attirais plus tout à moi mais au contraire, je m'étirais vers tout et je n'étais plus qu'une mince pellicule au dessus de cette eau imaginaire.

J'étais une pellicule certe, mais une pellicule de conscience. Je vibrait sur cette musique comme si son onde faisait des vagues dans l'eau sur laquelle je flottais. Je me modulais et me démodulais à des vitesses qui suivaient la musique. Quelques fois mon centre pouvait devenir lourd comme si une boule de plomb s'y trouvait et je me mettait alors à couler vers le fond en m'étirant encore comme du caramel et je reprenais ma forme flottante pour reforger lentement une autre forme oscillante.

En d'autre moment j'ai pu prendre la forme d'une tore et au milieu de moi des champs magnétiques changaient constament de direction. J'ai finis par revenir flottant au dessus de l'eau imaginaire pour planer de plus en plus calmement sur la musique puis ce fut le retour aux couvertes dans une chambre bien réelle.